Roulotte

Lion sur Mer

on
18 janvier 2024

Après avoir fait la reconnaissance du parcours à vélo nous nous sommes très vite rendu compte que l’emplacement qui nous était proposé ne convenait pas à notre convoi, pas assez de place pour y accéder et il y avait des arbres assez bas. Nous voilà à la recherche dans tout le village d’un bivouac pour le lendemain. Une petite ferme a été repérée, mais on entendait à l’intérieur des invités donc on relève le nom sur la boîte aux lettres, pour ne pas déranger, on ne sait jamais.

En attendant, toujours rien de concret. Au détour d’une petite route, alors que l’on capitulait, il y avait une voiture qui semblait être engloutie par le talus qui non seulement attire notre attention, mais aussi une forte envie d’aller de son côté. Arrivé à sa hauteur, un jeune homme s’occupait d’un portail en contre bas. Après avoir attiré son attention, on s’est retrouvé face à lui et sa mère qui l’avait rejointe. Elle nous dit qu’elle avait envoyé un mail la veille sur la boîte mail du site en nous disant qu’elle voulait bien offrir l’hospitalité à Rodéo et Tintin, mais nous n’avions pas regardé nos mails depuis un moment et étions passés à côté. “N’abandonne jamais ton but, car tu ne sais jamais à quel point tu peux en être proche.”

Pour les chevaux, c’était donc réglé. Pour la roulotte, encore plus incroyable que cette rencontre fortuite, nous allions nous installer dans la cour de la ferme repérée un peu avant et sans que l’on ait besoin de demander.

Nous avions prévu deux jours d’arrêt, nous sommes restés une semaine. Les chevaux avaient du sur-mesure, foin, grain, eau, carottes sans oublier les papouilles dont ils raffolent. Céline et Lou, Tristan ses deux enfants prêts à rendre service sans oublier “mamie Dada” qui venait tous les jours prendre soins d’eux nous avons fait plus tard la connaissance de Sébastien dit Jean-Claude, petite blaguounette il comprendra..

C’est chez Jean-Marc et Marie Jeanne que la roulotte avait pris résidence. On ne pouvait pas demander mieux. D’ailleurs, nous leur avons abandonné les chevaux et la roulotte deux jours, car nous avons eu la visite de deux de nos enfants et nos trois petits enfants. Une parenthèse qui nous a fait beaucoup de bien.

Pour conclure on va vous l’avouer c’est un des bivouacs les plus difficiles a quitter non seulement parce qu’ils nous ont accueillis, mais aussi par les valeurs qu’ils dégagent et qu’ils ont transmis à leurs enfants on va dire plutôt à leurs jeunes adultes, leur bienveillance envers nos loulous. Nous avons eu du mal à quitter aussi le sourire indélébile du visage de Jean-Marc et la si douce Marie jeanne. On s’est promis de se revoir.

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