Centre Equestre du Caïre, Bram
Quand on fait la reconnaissance du parcours, nous ne savons jamais où cela nous conduit. On emprunte un petit chemin arboré qui conduit à une maison. Par ici, de l’autre côté de Toulouse, on ne peut pas dire que l’herbe soit verte et c’est ce que Sabine, qui habite les lieux, me confirme. Mais ni une ni deux, nous sommes embarqués dans sa voiture et elle nous emmène non loin de là sur un centre équestre familial, chez Émilie, la douce Émilie.
Nous y sommes restés deux jours. Émilie passait son temps entre les cours qu’elle donnait et les personnes handicapées qu’elle recevait pour un moment d’évasion. Nous avons vu la façon douce et bienveillante dont elle s’occupait de chacun. Nous avons pu lui voler quelques instants de son temps si précieux pour partager ensemble. Nous lui souhaitons plein de belles choses à l’avenir, aussi bien professionnelles que dans sa vie privée.
Bram, un petit pigeonnier qui attire l’attention, rien de moins, rien de plus pour demander l’hospitalité d’une ou deux nuits pour tout l’équipage, mais il nous fallait un peu plus qu’une nuit ou deux puisque l’un de nous prenait le train pour récupérer nos petits-enfants qui venaient passer quelques jours de vacances dans la roulotte. Que cela ne tienne, même plusieurs nuits nous sont accordées.
On en profite pour faire venir le maréchal ferrant, ce sera Sarah qui avait déjà ferré nos chevaux la dernière fois et qui n’a pas hésité à faire 200 km pour nous dépanner. Merci Sarah.