Roulotte

Montesquieu, Chastel

on
15 juin 2025

Quand nous sommes arrivés à Montesquieu, c’était le grand luxe, les chevaux non seulement avaient une grande pâture, avec de grandes herbes, mais aussi un paddock avec une cabane pour le soleil, de l’eau à volonté et le tout parsemé d’arbres.

Notre roulotte, quant à elle, avait été placée sur une petite pâture avec vue sur tout ce petit monde. Nous avons fait la connaissance de Patrick et Chantal, propriétaires des lieux. Sur cet immense terrain, il y avait deux chevaux qui leur appartenaient, ils nous ont confié qu’avant ils avaient eu aussi des ânes. Chantal et Patrick étaient des infirmiers à la retraite et depuis sa retraite Chantal était membre d’une association qui récupère les chats errants afin de les stériliser et leur trouver une famille d’accueil, quant à Patrick, il s’occupe d’entretenir ce grand domaine.

Le lendemain de notre arrivée, nous avons fait la connaissance de leurs amis, un apéritif dînatoire. Les questions pleuvaient sur l’aventure qui était la nôtre, mais nous aussi nous avions plein de questions. Nous sommes invités le jour suivant à boire un verre chez Éléonore et Rodolphe qui possédaient un petit château non loin de là. Éléonore était actrice et avait côtoyé beaucoup de célébrités, et Rodolphe était assistant dans le dressage d’animaux sauvages pour le cinéma, les jours étaient comptés pour ce métier. Ils se sont mariés quelques jours plus tard. Une rencontre atypique

La façon dont nous sommes tombés sur ce bivouac était assez drôle. Nous étions en vélo et pour une fois, tous les deux. On avait sélectionné sur Maps un endroit nommé Terre Aterre, quand nous sommes arrivés, il n’y avait personne, seul un numéro de téléphone sur une pancarte pouvait nous aider. Nous avons donc téléphoné, mais malheureusement la personne était absente et pour un moment. Nous avons trouvé une pâture un peu plus loin, avec un hangar et une maison juste à côté, encore loupé, la pâture ne leur appartenait pas et le propriétaire était injoignable. On continue donc et on tombe sur une belle pâture déjà occupée par des vaches, suivie d’une belle ferme. Nous nous sommes dit que c’était loupé puisqu’il y avait des vaches, mais en poursuivant le chemin, juste derrière la haie, une belle pâture, ni une ni deux demi-tour. Un monsieur nous répond, et après lui avoir présenté notre demande, ce fut un oui très rapide. Et pourquoi c’était drôle? C’est que les bâtiments de Terre Aterre leur appartenaient, c’étaient juste les terres qui appartenaient à la personne que nous avions appelée.

À notre arrivée chez, donc, Alain et Béate il y avait aussi leur fils, Nicolas, leur belle-fille, Céline et leur petit-fils Hugo. Nous avons fait tout de suite connaissance et comme c’était un log week-end, lundi de Pentecôte oblige, nous avons pu passer un peu de temps ensemble. Ils sont repartis le lundi soir.

Nous sommes restés une semaine complète, c’était le début de fortes chaleurs qui allaient durer un bout de temps. Alain et Béate nous ont emmenés un soir à un marché gourmand, c’est là que nous nous sommes rendu compte que nous étions dans le pays du canard puisque le menu était, entre autres, du magret de canard. Le soir, nous faisions souvent une petite balade à pied et au détour d’une d’elles, que nous avons découvert le “pont canal” façonné en pierres de tailles. Il passe au-dessus de la Garonne, il permet au canal latéral à la Garonne de traverser Agen. Un pont commencé en 1839 et terminé en 1847 et composé de 23 arches. Et comme nous nous en doutions le départ fut émouvant.

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