Roulotte

St Loup, St Nicolas-de-la-Grave

on
29 juin 2025

St Loup fut trouvé au bout de 9h de vélo, il est vrai que cela avait été très mal anticipé. On a trouvé une place au bord de la Garonne, mais on avait passé la tondeuse pour la fête de la musique. Du coup, l’herbe était inexistante, il fallait vraiment trouver autre chose. En rebroussant le chemin, c’est un long chemin menant à une grande maison qui attire le regard. On tombe sur Paul qui accepte tout de suite.

Les chevaux seront placés le long du chemin sous deux allées de platanes à l’abri du soleil et la roulotte de l’autre côté du chemin sur un petit champ, les arbres ne nous abritaient du soleil que quelques heures contrairement aux chevaux qui, eux, l’étaient toute la journée et tant mieux.

Nous y sommes arrivés avec Claudine qui était ravie de son voyage, Joël est venu la rechercher très peu de temps après notre arrivée. Avec eux, nous tournons une page de cette aventure et pour notre départ, Joël avait fait un e vidéo montage de ce séjour peu commun.

Le temps passé chez Paul fut tranquille, appelé sur Bordeaux pour des raisons familiales et nous laisse l’accès à l’eau tout en nous disant de faire comme chez nous, c’est extraordinaire cet accueil alors qu’il ne nous connaît pas. Malheureusement, nous n’étions pas branchés à l’électricité et notre frigo ne voulait pas repartir au gaz et avec cette chaleur, un frigo n’était pas du luxe. Nous publions régulièrement sur les réseaux et nous avons parlé de ce petit souci. Martine, rencontrée chez Françoise et Paul à Layrac, a tout de suite proposé de venir nous voir avec un petit compresseur afin de souffler sur le conduit de gaz pour les nettoyer. Ce fut chose faite et miracle, ça marche, le frigo reprend vie. Merci encore à elle.

En vue de la chaleur et des moissons qui se terminaient, les taons étaient voraces. Nous avons habillé Rodéo et Tintin de leurs couvertures anti-moustiques. Entre les piqûres et la chaleur, il fallait choisir. Heureusement pour eux, il y avait ces gros platanes qui leur servaient de parasol.

“Bonjour, pourriez-vous me dire si cette pâture vous appartient” Voilà les premiers mots échangés avec Francis, une dame qui avait perdu son mari quelques années auparavant et qui habitait seule, si on peut dire, car ses enfants étaient bien présents autour d’elle. La pâture lui appartenait et elle nous a tout de suite dit oui pour la pâture. Quant à la roulotte, elle ne pouvait pas être installée au même endroit car l’accès n’était pas simple et c’est avec un peu de retenue tout de même qu’elle accepte de l’installer dans sa cour.

Le jour de notre arrivée, Francine ne savait pas quoi faire pour nous être agréable. Non seulement les chevaux étaient installés pour la journée sous les arbres sur son “gazon” et la nuit sur cette fameuse pâture. Nous avons fait connaissance de ses deux enfants et de son petit-fils. Quand nous sommes repartis, Francine aurait voulu que l’on reste encore un peu mais il fallait avancer, une belle canicule était annoncée pour les prochains jours. Nous sommes donc partis à 7h pour bénéficier de la fraîcheur du matin.

Mots clés

Laissez un commentaire

Les cent ciels

Aimons-nous vite nous n'avons qu'une vie à nous consacrer!!!

FACEBOOK

Carnet de route

Partenaires