Pessines, Thénac, Gémozac
Après plusieurs kilomètres à vélo en vain. C’est en sortant d’un petit bois et sans aucune conviction, nous sommes tombés sur la ferme d’Alain et Maryline située au nord de Pessines. À chaque fois, c’est un de nous deux qui se charge de cette partie de la logistique, la reconnaissance du parcours. Une dame nous ouvre la porte et nous reçoit un air un très surpris en écoutant notre demande. Sachant que nous étions chez Françoise et Bruno, elle nous a dit tout de suite “oui”
Quand nous sommes arrivés, nous avons fait connaissance d’Alain, absent lors de notre reconnaissance. Maryline était absente, elle était en renfort auprès de son amie Fabienne qui déménageait la maison de sa mère décédée. Nous les avons retrouvées toutes les deux au soir où nous avons partagé un apéritif et le souper.
Le lendemain Henri part avec Alain à la chasse, plus précisément, la battue avec les chiens et moi me voilà dans la voiture de Fabienne avec Maryline, direction la maison familiale de Fabienne, poursuivre le tri de la maison.
Visite de la côte, le phare de la Coubre, la forêt du même nom, la pointe de l’Espagnole, la Tremblade, une belle journée de balade proposée par nos hôtes. Elle aurait été magnifique si elle ne s’était pas soldée par le vol du sac à main de Maryline dans la voiture pendant nos balades à pied. Nous avions un sentiment de tristesse et de culpabilité puisque c’était pour nous faire plaisir que cette balade a été organisée.
Nous étions deux couples seuls la veille de Noël. Notre souhait était d’aller à la messe de minuit, la magie de Noël allait nous l’offrir. Maryline nous invite à partager un modeste dîner et assister à la messe à Saintes qui avait lieu à 22h30, et Alain invite Henri à une chasse à courre, on ne pouvait lui faire plus beau cadeau. Nous sommes vraiment là où nous devons être.
On faisait la connaissance des enfants, petits-enfants de la maison. Nous partions le surlendemain en emmenant avec nous beaucoup de tendresse pour ce lieu.
Comme Pessines, Thénac fut aussi compliqué à trouver. C’est deux grandes pâtures qui attirent le regard, c’est là que nous allions venir et Alice et Jacques le confirment.
Une grande pâture pour les loulous et une place en dur pour la roulotte. Malheureusement, l’échange avec nos hôtes n’a pas été top. Non par leur désintérêt de notre aventure, mais parce que nous sommes tombés malades. Rien de grave, mais assez pour nous clouer dans la roulotte.
Malgré cela, ils nous ont trouvé notre prochain bivouac, ce sera chez Aliette, une de leurs amies, où Sacha, leur cheval, était en pension. Le trajet de 7km nous convenait très bien. Les jours suivants nous ont fait le cadeau de les retrouver presque tous les jours. Merci la vie.
Nous y voilà, Gémozac. Aliette nous accueille avec retenue et bienveillance, surtout ne pas intervenir, nous laisser faire mais présente si besoin. Nous installons la roulotte juste devant sa baie vitrée, une très belle vue de son salon. Nous nous sommes rendus compte plus tard. Les chevaux étaient placés dans une belle pâture un peu plus bas. C’est Aliette qui a emmené Rodéo et Henri, Tintin. Ce n’était pas, encore, la grande forme.
Notre séjour a été rythmé de moments, avachis dans la roulotte en mode HS, et des moments de partage chez Aliette avec Alice, Jacques et sa maman autour d’un repas. Une galette des rois et nous faisions la connaissance des propriétaires, tout était prétexte à un moment convivial. Aliette nous emmenait de la soupe, le soir, pour nous requinquer.
Nous sommes repartis quelques jours plus tard en meilleur forme mais toujours avec ce petit sentiment de “c’est déjà la fin”